Interactions avec les animaux sauvages en milieu agricole

La présence d’animaux sauvages dans les zones de production agricole peut être à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Les coyotes, par exemple, sont appréciés par les producteurs pour le rôle qu’ils jouent en se nourrissant de sauterelles, d’oiseaux et de petits mammifères qui peuvent endommager les cultures et le matériel agricole, mais ils ne le sont pas pour le bétail qu’ils dévorent à l’occasion. Bien que certaines pertes attribuables aux animaux sauvages soient inévitables, des pratiques agricoles de sensibilisation à la faune peuvent être utilisées pour réduire le risque de dommages causés par la faune aux exploitations agricoles.

Dommages causés aux récoltes par la faune

Les demandes présentées dans le cadre du Programme d’indemnisation des dommages causés aux récoltes par la faune du Manitoba indiquent que ces dommages touchent en moyenne environ 20 000 acres par année, mais qu’ils varient considérablement d’une année à l’autre. Les variations sont attribuables à de nombreux facteurs, notamment la sélection des cultures, les conditions météorologiques et la disponibilité de la nourriture naturelle pour les animaux sauvages. Même s’il est impossible de prévenir tous les dommages causés aux récoltes par la faune, les producteurs sont encouragés à utiliser des pratiques agricoles qui réduisent le risque de dommages pour leur exploitation.

Pratiques agricoles générales de réduction du risque de dommages causés par la faune

  • Planter des variétés qui mûrissent plus rapidement.
  • Récolter les cultures le plus tôt possible afin de réduire la durée de leur présence dans le paysage et leur vulnérabilité aux dommages.
  • Moissonner directement les cultures, lorsque c’est possible, au lieu de faire des andains.
  • Moissonner les cultures à une teneur en eau légèrement supérieure, puis sécher les grains.
  • Autoriser la chasse sur votre terre pendant les saisons réglementées.
  • Utiliser des dispositifs sonores pour faire fuir les animaux sauvages lorsqu’ils se trouvent dans vos cultures ou à proximité de celles-ci.

 

Pratiques agricoles générales de réduction du risque de dommages causés par la sauvagine

  • Procéder à une rotation des cultures avec des plantes moins vulnérables, comme le canola ou le lin.
  • Reporter les méthodes de labour après la récolte pour conserver suffisamment de grains pour attirer la sauvagine et la détourner des cultures vulnérables.
  • Utiliser des dispositifs d’effarouchement comme des épouvantails (en forme d’être humain, de coyote ou d’aigle), des drapeaux, des canons effaroucheurs ou des lumières laser; déplacer fréquemment les dispositifs d’effarouchement pour en maximiser l’efficacité.
  • Lorsque des canons effaroucheurs sont utilisés, essayer d’en placer un sur une superficie de 40 acres pour assurer une protection optimale des cultures contre les dommages causés par la sauvagine; utiliser un accessoire aléatoire pour éviter que les détonations se produisent à un intervalle fixe.
  • Faire jouer des enregistrements de cris de détresse de bernaches combinés avec des cris d’aigles ou de faucons (plus efficace en association avec un épouvantail dans la forme correspondante).
  • Autoriser les chasseurs à chasser la sauvagine sur vos terres.

Pratiques agricoles générales de réduction du risque de dommages causés par l’ours noir

  • Procéder à une rotation des cultures avec des plantes moins vulnérables, comme le chiendent des chiens.
  • Planter les cultures vulnérables (notamment le maïs, l’avoine et les fruits) à une distance d’au moins 1,6 kilomètre de toute couverture forestière; les ours noirs n’aiment pas se déplacer à découvert sur de longues distances.
  • Installer des clôtures électriques pour écarter les ours d’une culture; s’il est impossible de clôturer tout le champ, protéger les zones les plus proches de la couverture forestière et installer des détecteurs de mouvements à l’extrémité des clôtures.

 

Pratiques agricoles de réduction des risques de dommages causés par les cerfs et les wapitis

  • Planter les cultures le plus loin possible de la couverture boisée.
  • Utiliser des dispositifs d’effarouchement (p. ex. des canons effaroucheurs) à l’étape du développement des productions végétales les plus vulnérables aux dommages, comme l’étape de la floraison femelle à la floraison mâle pour le maïs et celle de la floraison pour le soja.
  • Déplacer fréquemment les canons effaroucheurs pour maximiser leur efficacité et les régler à des intervalles aléatoires pour éviter que les détonations retentissent à un intervalle fixe.
  • Des chiens peuvent être utilisés pour protéger une culture à condition qu’ils soient placés dans un secteur désigné par un système de barrière électronique invisible. Soyez conscient que les chiens peuvent être vulnérables aux attaques de prédateurs dans de telles circonstances et envisagez de les munir d’un collier à pointes pour leur offrir une certaine protection.
  • Entreposer les cultures récoltées et les balles de foin dans un site confiné auquel les animaux sauvages n’ont pas accès. Les installations de stockage fermées ou les aires de confinement clôturées constituent les options les plus efficaces.
Attaques de prédateurs contre le bétail

Les renseignements recueillis dans le cadre du Programme d’indemnisation en cas de prédation du bétail du Manitoba indiquent que le nombre de demandes d’indemnisation présentées chaque année à la suite d’attaques de prédateurs contre le bétail s’élève à 1 900. De ce nombre, le coyote est le prédateur jugé responsable dans environ 75 % des demandes d’indemnisation, le loup, dans environ 20 %, l’ours noir, le couguar et le renard se partageant les 5 % restants. Le bétail qui subit le plus souvent des dommages par des prédateurs est le veau de boucherie pesant moins de 300 livres. Même s’il est impossible de prévenir toutes les attaques de prédateurs contre le bétail, les éleveurs sont encouragés à adopter des pratiques agricoles et d’autres outils qui réduisent le risque de telles attaques dans leur exploitation.

Pratiques agricoles pour réduire les risques

  • Surveillance par les humains : La présence et les activités humaines constituent un élément dissuasif pour les prédateurs. Dans la mesure du possible, commencez à utiliser un berger (humain). Vous pouvez aussi surveiller fréquemment le bétail; effectuez des vérifications du bien-être quotidiennes ciblées, particulièrement pendant les périodes présentant un risque élevé, pour repérer immédiatement les problèmes et les régler avant qu’ils ne s’aggravent. Variez l’heure de la journée au cours de laquelle les vérifications du bien-être sont effectuées. Créez une illusion de présence humaine pour réduire davantage les risques en utilisant des lumières clignotantes de dissuasion pour les prédateurs nocturnes afin de donner l’impression qu’une personne surveille la zone avec une lampe de poche. Certains éleveurs ont signalé avoir obtenu de bons résultats en garant un véhicule agricole à côté d’un enclos et en le déplaçant régulièrement dans la zone.
  • Mise bas : Le jeune bétail est plus vulnérable à la prédation. Effectuez la mise bas du bétail dans un bâtiment sécuritaire (de préférence) ou dans un enclos ceint d’une clôture à l’épreuve des prédateurs près des bâtiments où sont menées des activités humaines. Évitez que la mise bas ait lieu dans un pâturage.
  • Mise en parquet : Assurez-vous que les enclos à bestiaux sont ceints de clôtures à l’épreuve des prédateurs. La nuit, la mise en parquet du bétail en pâturage peut réduire les risques. Placez les enclos à l’écart de la couverture de protection comme les arbustes, les arbres ou les herbes hautes. L’utilisation de drapeaux sur fil électrifié (turbo-Fladry) pendant les périodes présentant un risque élevé peut réduire les risques; ces installations doivent être retirées dans les délais prévus pour être efficaces afin d’éviter l’habitation et d’assurer l’efficacité des installations futures.
  • Pâturage : Plus un animal est gros avant qu’on le mette au pâturage, plus le risque de prédation est faible. Ciblez l’âge de six mois avant de mettre les veaux au pâturage; il n’est pas recommandé de faire pour les veaux ayant moins de quatre mois.
  • Santé du bétail : Une mauvaise alimentation, une mauvaise santé ou des blessures augmentent le risque de prédation du bétail. Les vétérinaires peuvent cerner les problèmes de nutrition et de santé et formuler des recommandations pour corriger les problèmes. Effectuez des examens vétérinaires chaque année et chaque fois qu’un animal est malade ou blessé. Mettez le bétail malade ou blessé à l’abri dans un bâtiment ou un enclos à l’épreuve des prédateurs jusqu’à ce qu’il prenne du mieux, y compris le bétail qui a été marqué ou castré.
  • Méthodes de pâturage : Un troupeau présentant une densité de logement relativement élevée permet de réduire le nombre de rencontres de prédateurs et d’accroître la probabilité que l’ensemble du troupeau repère un prédateur, tout en réduisant le besoin de vigilance. Ces méthodes peuvent encourager les mères à rester jumelées avec les jeunes ainsi que l’adoption de comportements anti-prédateurs actifs comme maintenir sa position et défendre les jeunes. Utilisez le pâturage tournant et d’autres pratiques qui favorisent une densité de logement élevée. Évitez de laisser le bétail paître dans une zone comptant une tanière de prédateur actif ou un secteur d’ameutement de loups.
  • Élimination des animaux morts : Les carcasses qui sont susceptibles d’être consommées par les prédateurs attireront ceux-ci dans le secteur et augmenteront les risques. Selon la Loi sur l’environnement, les animaux morts doivent être éliminés par l’enfouissement, l’incinération, le compostage ou la remise à une usine d’équarrissage conformément au Règlement sur la gestion des animaux morts et des déjections du bétail. Il est illégal de laisser les prédateurs sauvages avoir accès à vos animaux morts. Des clôtures visant à limiter l’accès des prédateurs (ou un bâtiment sécurisé) doivent être utilisées pour empêcher les prédateurs d’accéder aux animaux morts au moment de leur compostage ou en attendant leur remise aux fins d’une autre élimination.
  • Fourrage pour le bétail : Le fourrage entreposé, mais non protégé attirera les ongulés comme le cerf et le wapiti. Lorsqu’ils chassent ces proies naturelles, les prédateurs peuvent trouver du bétail sur leur chemin et changer de proie. Le fait d’empêcher les ongulés de cohabiter avec le bétail réduit les interactions avec les prédateurs. Entreposez la nourriture dans des endroits qui ne sont pas accessibles aux cerfs et aux wapitis (à l’intérieur ou dans une aire clôturée). L’hiver, nourrissez le bétail dans un endroit qui n’est pas accessible aux cerfs et aux wapitis. La présence de chiens gardiens du bétail peut aussi réduire la présence du cerf et du wapiti sur l’exploitation.
  • Lieux d’abreuvement : Les régions riveraines et les fonds de vallée sont souvent les endroits dans lesquels les proies indigènes sont les plus vulnérables à la prédation. Ayez pour objectif d’établir des lieux d’abreuvement près des bâtiments où sont menées des activités humaines et assurez-vous qu’ils ne présentent aucune des caractéristiques suivantes : un vallon abrupt, un sol boueux profond ou des pousses de broussailles denses.
  • Mise à l’abri des éléments attractifs : La présence d’animaux morts, d’arrière-faix, de déchets, d’aliments compostés, de nourriture pour animaux, de nourriture pour oiseaux et de fruits mûrs peut attirer les prédateurs. Les tas de déchets peuvent constituer une protection pour les proies que les prédateurs aiment consommer. Éliminez ces éléments ou mettez-les à l’écart d’une autre manière pour réduire les risques.

Lutte proactive contre les prédateurs

Clôture visant à limiter l’accès des prédateurs

Les clôtures limitant l’accès des prédateurs visent à empêcher ceux-ci de passer à travers, en dessous ou au-dessus des clôtures pour accéder aux éléments attractifs de l’autre côté, qu’il s’agisse de bétail ou d’une zone de compostage d’animaux morts. N’oubliez pas que les différents prédateurs peuvent creuser, sauter, grimper et voler.

Il existe deux types de clôtures très efficaces pour limiter l’accès des mammifères prédateurs :

  • la clôture en treillis métallique dotée d’une bordure à la base et d’un système de fil électrique dans sa partie supérieure;
  • la clôture électrique.

Normes relatives aux clôtures en treillis métallique

  • Les clôtures en treillis métallique doivent être faites de panneaux grillagés galvanisés sans saillie à haute résistance de calibre 11 à 14 à une hauteur minimale de 1,37 m (54 po), et présenter des ouvertures maximales de 10 cm x 10 cm (4 po x 4 po). Les panneaux de clôture doivent être fixés à l’extérieur des poteaux de clôture et fermement dans le sol.
  • Il faut ajouter au moins un toron de fil électrique à la partie supérieure de la clôture en treillis métallique pour empêcher les animaux de grimper. Mieux encore, il serait préférable d’installer deux fils sous tension à la partie supérieure et un fil de mise à la terre entre ceux-ci. Ces fils doivent être espacés d’au plus 15 cm (6 po).
  • Une bordure en treillis métallique de calibre 11 à 14 (aux fins de recouvrement du sol) dont les ouvertures sont inférieures ou égales à 15 cm (6 po) doit s’étendre de la base de la clôture, vers l’extérieur, jusqu’à au moins 40 cm (16 po). Elle doit être fixée à la clôture et dans le sol pour empêcher les prédateurs de la soulever et de creuser.
  • Les barrières doivent être fixées solidement à la clôture avoisinante et respecter les mêmes exigences minimales que la clôture, y compris la hauteur, la bordure sur le sol et le ou les fils électriques à la partie supérieure. Par ailleurs, un seuil de béton s’étendant vers l’extérieur sur la même distance minimale peut être utilisé au lieu de la bordure en treillis métallique.

Normes relatives aux clôtures électriques

  • Les clôtures électriques doivent être faites d’acier à haute résistance de calibre 11 à 14 offrant une résistance à la traction d’au moins 200 000 lb/po² et une résistance à la rupture d’au moins 1 500 lb, et présenter une hauteur d’au moins 1,37 m (54 po), mais de préférence 1,83 m (72 po).
  • Le dispositif d’alimentation de la clôture doit avoir une puissance nominale d’au moins 0,7 joule et générer au moins 6 000 volts.
  • Un minimum de 7 torons (9 ou 11 sont recommandés) de fil sous tension et mis à la terre disposés en alternance sont utilisés, système dans le cadre duquel les fils de niveaux supérieur et inférieur sont tous deux sous tension.
  • Le fil inférieur ne doit pas se situer à plus de 15 cm (6 po) au-dessus du niveau du sol et l’espacement entre chacun des 3 fils au niveau inférieur ne doit pas dépasser 15 cm (6 po).
  • Pour réduire davantage le risque de creusage, une bordure en treillis métallique (voir ci-dessus) peut être ajoutée.
  • Les barrières doivent être fixées solidement à la clôture avoisinante et respecter les mêmes exigences minimales. Une barrière répondant aux normes de barrière en treillis métallique pourrait également être utilisée.

Limitation de l’accès des prédateurs volants

Lorsque les prédateurs volants sont une source d’inquiétude en plus des mammifères prédateurs, les producteurs peuvent envisager l’installation d’un filet anti-oiseaux à l’intérieur de la clôture visant à limiter l’accès des prédateurs. Le filet doit également recouvrir la surface supérieure de l’enclos.

Animaux protecteurs du bétail

  • L’utilisation d’animaux afin d’assurer la protection du bétail peut réduire les risques et créer un « paysage de la peur » en s’occupant activement des prédateurs. Les chiens dressés à cette fin, qui vivent avec le troupeau ou la bande et qui ont établi des liens appropriés avec ces derniers, sont les plus efficaces.
  • Pour les chiens gardiens du bétail, le taux de chargement d’un pâturage idéal dépendra de plusieurs facteurs, notamment le nombre d’animaux; la pression de prédation et les espèces; le taux de prédation maximal acceptable; le terrain; la quantité de couverture; l’emplacement du pâturage; le nombre de groupes de bétail dans l’exploitation et la distance entre eux; l’utilisation d’autres stratégies de prédation; la densité des troupeaux; l’efficacité de chaque chien (âge, entraînement); la personnalité de chaque chien et les conflits entre les chiens. Selon une étude (Petridou et coll., 2023), on recommande d’utiliser trois chiens gardiens du bétail pour 100 moutons/chèvres et sept chiens pour 100 bovins. Il n’est pas recommandé d’utiliser moins de deux chiens gardiens; la présence de plusieurs chiens leur permettra de s’assurer d’avoir de l’aide en cas de rencontre avec un prédateur. L’utilisation de colliers à pointes peut permettre de mieux protéger les chiens, et les colliers GPS peuvent servir à retenir les chiens dans la zone où se trouve le bétail.
  • Les ânesses domestiques sont plutôt efficaces pour assurer la protection du bétail en raison de leur aversion inhérente pour les loups et les coyotes. Cependant, les ânes mâles n’ont pas d’instincts de protection envers le bétail et cela pourrait rendre ce dernier vulnérable à la prédation par les ours noirs ou les couguars. Si vous choisissez d’utiliser des ânes à cette fin, optez pour une ânesse sur une exploitation modeste de bétail de petite taille, comme des chèvres ou des moutons.
  • Gardez à l’esprit que certains coûts d’achat et d’entretien des animaux gardiens sont déductibles du revenu imposable.

Dispositifs d’effarouchement et répulsifs

  • L’utilisation de dispositifs d’effarouchement et de répulsifs est une solution à court terme, car les prédateurs s’y habitueront rapidement. Toutefois, ils peuvent être utiles comme mesure provisoire jusqu’à ce que des méthodes à long terme puissent être mises en œuvre. Les dispositifs sonores (comme les canons effaroucheurs, les radios et les bruiteurs activés par des détecteurs de mouvement) ont un succès limité lorsqu’ils sont utilisés conjointement avec des moyens de dissuasion visuels (comme les lumières et les épouvantails).
  • L’utilisation de lumières clignotantes de dissuasion pour les prédateurs nocturnes peut aider à accroître l’efficacité des clôtures visant à limiter l’accès des prédateurs et celle des chiens de protection du bétail.
  • Utilisez des dispositifs d’effarouchement passifs (comme les lumières clignotantes de dissuasion, les canons effaroucheurs, les lumières activées par des détecteurs de mouvement et les bruiteurs) pendant les périodes présentant un risque élevé et déplacez-les ou changez-les fréquemment.
  • Utilisez des dispositifs d’effarouchement actifs (comme les fusées ou détonateurs de coquilles et les balles de peinture) si des prédateurs sont observés sur place.
  • Une ligne de Fladry consiste en une ligne de cordage sur laquelle sont suspendus, à intervalles réguliers, des drapeaux de couleur. Une ligne de Fladry est une mesure temporaire fondée sur la crainte naturelle qu’entretiennent les canidés sauvages (loups et coyotes) à l’égard des nouveaux éléments dans leur environnement, afin qu’ils demeurent hors d’une zone pendant les périodes présentant un risque accru. Le turbo-Fladry, soit l’utilisation d’une ligne de Fladry montée sur une ligne électrique, augmente l’efficacité et prolonge la durée pendant laquelle la ligne de Fladry est efficace. Pour obtenir des détails sur le turbo-Fladry et la ligne de Fladry, communiquez avec un biologiste du Manitoba à l’adresse wildlife@gov.mb.ca.

Méthodes de contrôle létales des prédateurs

Si vous n’avez pas eu de problèmes de prédation du bétail, n’éliminez pas les prédateurs de votre région. Leur retrait permettra à d’autres prédateurs qui pourraient avoir une plus grande tendance à s’attaquer au bétail de pénétrer dans la région.

Les méthodes d’élimination des prédateurs peuvent comprendre l’utilisation d’armes à feu et de dispositifs de piégeage; l’utilisation de poison est interdite. L’élimination n’est pas une option de gestion des affrontements avec les couguars, car cette espèce ne peut être abattue légalement au Manitoba.

Piégeage

Les producteurs dont le bétail est attaqué par des coyotes, des loups, des renards ou d’autres animaux à fourrure sont encouragés à travailler de façon proactive avec un piégeur titulaire d’un permis. Les piégeurs titulaires d’un permis peuvent capturer ces espèces pendant la période d’ouverture de la saison de piégeage réglementée. Les dispositifs les plus couramment utilisés sont les pièges à ressort et les collets à ressort. Si des pièges sont posés, vous devriez informer vos voisins des endroits et de la date auxquels ils ont été posés afin qu’ils puissent tenir leurs animaux de compagnie éloignés de ces endroits. Sachez que des restrictions sont mises en œuvre concernant l’utilisation d’animaux morts comme appâts afin de réduire la propagation de maladies. Pour plus de détails sur le piégeage, consultez le Guide du piégeage du Manitoba.

Les producteurs qui souhaitent travailler de façon proactive avec un piégeur de prédateurs dans leur région et qui ne connaissent aucun piégeur avec lequel communiquer sont invités à demander des recommandations en communiquant avec la Manitoba Trappers Association (association des piégeurs du Manitoba) au 204 739-2624 ou avec un agent de conservation du bureau de district de leur région. Il est préférable de communiquer avec un piégeur de prédateurs avant l’ouverture de la saison de piégeage afin qu’il puisse se familiariser avec votre région et votre exploitation d’élevage.

Chasse

Les loups, les coyotes et les ours noirs peuvent être chassés par des chasseurs titulaires de permis. L’utilisation d’armes à feu doit être conforme aux lois fédérales et aux règlements municipaux de la région. Sachez que des restrictions sont mises en œuvre concernant l’utilisation d’animaux morts comme appâts afin de réduire la propagation de maladies. Pour plus de détails sur la chasse, consultez le Guide de la chasse du Manitoba.

Programme d’élimination ciblée des prédateurs

Afin d’aider les éleveurs de bétail du Manitoba à réduire leurs risques de pertes attribuables aux prédateurs, le gouvernement de la province a fait appel à la collaboration de la Manitoba Trappers Association (MTA). La MTA coordonne le Programme d’élimination ciblée des prédateurs dans le cadre duquel sont fournis des services pour l’élimination ciblée de prédateurs (coyote, loup ou renard) qui ont attaqué du bétail.

Pour avoir accès au programme, l’éleveur de bétail doit d’abord être admissible à une indemnité en raison des pertes causées par les loups, les coyotes ou les renards dans le cadre du Programme d’indemnisation en cas de prédation du bétail offert par la Société des services agricoles du Manitoba. Les éleveurs admissibles à l’indemnisation des dommages peuvent ensuite communiquer avec la MTA pour demander le déploiement d’un piégeur de prédateur aux fins d’élimination des prédateurs associés aux dommages. Ce service est offert gratuitement aux éleveurs.

Comment accéder au programme

  • Les éleveurs dont le bétail a subi des dommages causés par des prédateurs sauvages communiquent avec le bureau de la Société des services agricoles du Manitoba le plus proche pour présenter une demande d’indemnisation.
  • La Société des services agricoles du Manitoba déterminera si la demande d’indemnisation répond aux critères d’admissibilité à l’indemnisation en vertu du Programme d’indemnisation en cas de prédation du bétail. Si c’est le cas, l’éleveur peut demander de se prévaloir des services d’un piégeur de prédateurs dans le cadre du Programme d’élimination ciblée des prédateurs en communiquant avec la MTA par téléphone au 204 739-2624.
  • L’éleveur fournira à la MTA le numéro de sa demande d’indemnisation auprès de la Société des services agricoles du Manitoba, ses coordonnées, son numéro d’identification de site et les détails de l’incident.
  • La MTA affecte un piégeur de prédateurs à l’élimination des prédateurs que l’on a déterminé comme responsables des dommages.
  • Le piégeur téléphonera à l’éleveur pour prendre les dispositions nécessaires à la prestation du service. Le piégeur évaluera ensuite la situation et utilisera des méthodes humaines pour éliminer les animaux concernés.
  • L’éleveur avisera ses voisins qui se trouvent à proximité du secteur où les pièges sont installés; un formulaire lui sera fourni pour l’aider à respecter cette exigence.
  • Une fois la prestation de service terminée, l’éleveur doit passer en revue et signer un formulaire d’activité pour le piégeur de prédateurs, et aviser ses voisins de la fin des mesures et du retrait de tous les dispositifs de capture.
  • Un formulaire d’évaluation du programme sera remis aux participants; nous les encourageons à nous faire part de leurs commentaires.

Les participants au Programme d’élimination ciblée des prédateurs doivent accepter les services fournis, signer une entente de renonciation en matière de responsabilité et s’assurer que leurs animaux de compagnie et leur bétail sont confinés à l’écart de la zone de piégeage active lorsque des pièges sont utilisés.

La plage horaire pendant laquelle le piégeur est disponible pour traiter une demande de service est limitée. Pour maximiser l’utilisation du temps et des compétences d’un piégeur, ce dernier peut demander à l’éleveur de surveiller les pièges placés dans le secteur et de l’aviser si des animaux sont capturés avant la prochaine visite de suivi prévue.

Volet de services sur demande

Dans les régions de la province où la quantité de bétail ayant fait l’objet de prédation par des loups a toujours été élevée, les éleveurs peuvent participer à un volet du programme sur demande. Les exploitations admissibles doivent être situées dans les municipalités rurales d’Alonsa, de Dauphin, d’Ellice-Archie, de Fisher, de Grahamdale, de Kelsey, de La Broquerie, de Lac du Bonnet, de Mountain, de Piney, de Riding Mountain West, de Springfield et de Stuartburn; dans les municipalités d’Emerson-Franklin, d’Ethelbert, de Grandview, de Lakeshore, de Minitonas-Bowsman, de Roblin, de Rossburn, de Russell-Binscarth, de Ste. Rose et de Swan Valley West ou dans le territoire non érigé en municipalité (zones qui ne font pas partie d’une municipalité, d’un district d’administration locale ou d’une réserve des Premières Nations).

Si vous vivez dans l’un de ces secteurs, vous pouvez demander une évaluation des risques sur l’exploitation. L’évaluation aidera les éleveurs à déterminer les aspects de leur exploitation qui augmentent leurs risques et les mesures qui peuvent être prises pour les réduire. Le personnel responsable de l’agriculture et de la faune de la province fournira des recommandations à l’éleveur à la suite de l’évaluation. Certaines des recommandations devront obligatoirement être mises en œuvre si l’éleveur souhaite avoir accès sur demande à un piégeur de prédateurs en cas de prédation de son bétail. L’accès sur demande permet à un éleveur de bétail de demander le déploiement d’un piégeur de prédateurs dans le cadre du programme sans devoir présenter de demande récente d’indemnisation des dommages qui est admissible au Programme d’indemnisation en cas de prédation du bétail de la Société des services agricoles du Manitoba.

Comment accéder aux services sur demande

Pour accéder aux services du programme sur demande, communiquez avec la MTA et indiquez que vous souhaitez qu’une évaluation des risques soit effectuée sur place pour votre exploitation.

Défense des biens

En vertu de la Loi sur la conservation de la faune, si des biens (c.-à-d., le bétail) d’un éleveur subissent des dommages causés par un animal de la faune, l’éleveur peut éliminer (faire feu ou piéger) cet animal sauvage (autre qu’un orignal, un caribou, un couguar, un cerf, une antilope d’Amérique, un wapiti ou du gibier à plumes) afin de protéger ses biens. Il n’est pas nécessaire d’obtenir un permis ou une licence pour réaliser cette activité. Toute élimination d’un animal sauvage doit être signalée à un agent de conservation dans les 10 jours. Cette disposition s’applique aux biens-fonds privés ou aux terres domaniales agricoles en location. La province recommande de se prévaloir des services d’un piégeur titulaire d’un permis, le cas échéant.

Ne pas utiliser de poison

Sachez qu’en vertu de la Loi sur la conservation de la faune, nul ne peut posséder un poison ou un mécanisme d’empoisonnement aux fins de chasser, de piéger, de capturer ou de tuer un animal sauvage.

Programme d’indemnisation en cas de prédation du bétail

Les éleveurs dont le bétail est blessé ou tué par des ours, des coyotes, des couguars, des renards et des loups peuvent obtenir une indemnisation auprès de la Société des services agricoles du Manitoba dans le cadre du Programme d’indemnisation en cas de prédation du bétail. Nous conseillons aux éleveurs de communiquer avec le bureau de la Société des services agricoles du Manitoba le plus proche pour obtenir des renseignements ou de consulter le site Web de la Société.

Service des agents de conservation

Pour les incidents associés aux activités de prédateurs qui ne sont pas admissibles au Programme d’indemnisation en cas de prédation du bétail de la Société des services agricoles du Manitoba ou pour les incidents de prédation du bétail qui ne concernent pas un loup, un coyote ou un renard, l’éleveur doit communiquer avec un agent de conservation de sa région pour signaler l’incident. Les agents de conservation consignent ces signalements, puis ces renseignements sont mis à la disposition des gestionnaires de la faune.

Les agents de conservation peuvent piéger et éliminer les ours noirs qui causent des dommages matériels. Les agents de conservation peuvent également fournir des conseils, des renseignements et, dans certains cas, des outils pouvant être en mesure d’aider.

Chiens domestiques et chiens féraux

Les chiens domestiques et les chiens féraux ne sont pas considérés comme des animaux de la faune en vertu de la Loi sur la conservation de la faune. En tant que propriétaire de bétail, vous ne recevrez pas d’indemnisation pour les pertes causées par les attaques de chiens domestiques ou de chiens féraux.

Il est important que les producteurs reconnaissent les prédateurs dont la présence a des conséquences sur leur bétail, car la responsabilité des dommages causés au bétail par les chiens domestiques et les chiens féraux est parfois attribuée aux prédateurs qui vivent à l’état sauvage.

Chaque prédateur a tendance à attaquer les proies d’une manière différente. Contrairement à d’autres espèces, les chiens domestiques et les chiens féraux mordent et entaillent de nombreuses parties de leur proie sur une grande partie du corps au lieu de s’attaquer à une partie particulière. Bien que les chiens domestiques mangent rarement le bétail qu’ils ont tué, les chiens féraux le font parfois. L’identification des pistes et des excréments peut indiquer aux producteurs si le bétail a été attaqué par des chiens ou par d’autres prédateurs.

S’il est évident que des chiens ont attaqué votre bétail, envisagez les options suivantes :

  • demander à vos voisins de maîtriser leurs animaux de compagnie;
  • communiquer avec le bureau municipal pour connaître les règlements administratifs qui s’appliquent aux animaux de compagnie qui ne sont pas tenus en laisse;
  • demander l’aide d’un agent municipal de contrôle des animaux.

Groupe de travail sur la protection du bétail contre la prédation

Mis sur pied en 2013, le Groupe de travail sur la protection du bétail contre la prédation travaille à réduire le risque de prédation sur le bétail au Manitoba. Les membres du groupe comprennent des représentants d’Développement économique, Investissement, Commerce et Ressources naturelles Manitoba (coprésidence), de Manitoba Beef Producers (coprésidence), de la Société des services agricoles du Manitoba, d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, de la Manitoba Sheep Association, de la Manitoba Trappers Association et de la Manitoba Goat Association.
Le Groupe de travail a notamment pour mandat de formuler des recommandations au gouvernement et aux intervenants concernant les options, les stratégies et les solutions pour la protection du bétail contre la prédation.

Cochons sauvages ou sangliers envahissants

Dommages causés par des cochons sauvages envahissants

Le Manitoba s’efforce de contrôler et de finir par éradiquer tous les sangliers de la province. Le sanglier n’est pas une espèce indigène au Manitoba. Les sangliers ont été amenés d’Europe dans les années 1980 dans le cadre d’une initiative de diversification des animaux de ferme. Les sangliers actuellement en liberté sont des animaux de ferme évadés ou leurs descendants. Un grand nombre de ces animaux sont issus d’un croisement entre le sanglier et le porc domestique. En raison du mélange génétique entre le sanglier et le porc domestique, ainsi que des effets introduits et néfastes de ces animaux, les cochons du Manitoba qui ne sont pas enfermés dans un enclos sont souvent appelés « cochons sauvages envahissants ». Intelligents, robustes et capables de s’adapter, les cochons sauvages envahissants peuvent survivre dans des conditions météorologiques difficiles, dans divers habitats et dans la présence des humains.

Les cochons sauvages envahissants peuvent causer d’importants dommages à l’environnement. Leur comportement alimentaire (en particulier leur comportement fouisseur) peut entraîner une diminution de la qualité de l’eau, une présence accrue d’espèces végétales non indigènes, une érosion accrue du sol, une modification du cycle des éléments nutritifs, des dommages aux espèces végétales indigènes et aux cultures, ainsi que des effets négatifs sur les populations de gibier. Des personnes, des animaux de compagnie et du bétail ont été pourchassés, harcelés et même mordus par des cochons sauvages envahissants. Les cochons sauvages envahissants peuvent également présenter un risque de transmission de maladies au bétail et aux animaux de la faune. Si vous avez observé des signes ou la présence de cochons sauvages envahissants, veuillez prendre note de l’emplacement et le signaler à un agent de conservation du bureau de district le plus proche.

Comme les cochons sauvages envahissants présentent un risque si important d’altérer les écosystèmes du Manitoba, la Province a mis en œuvre des mesures réglementaires pour réduire un tel risque. Le public devrait être au courant qu’en l’absence d’un permis du gouvernement du Manitoba, il est illégal de faire l’élevage de sangliers ou de posséder un sanglier vivant au Manitoba, ou d’importer un sanglier dans la province.

Données biologiques sur le cochon sauvage envahissant

  • Les mâles adultes peuvent peser jusqu’à 200 kg et les femelles (laies) jusqu’à 170 kg.
  • Les cochons sauvages peuvent atteindre jusqu’à 1,8 m de longueur et 1 m de hauteur à l’épaule.
  • Leur pelage est habituellement composé d’un sous-poil laineux de couleur brun foncé ou noire et d’une couche supérieure de soies dures hérissées, surtout le long du dos. Les oreilles sont dressées, la queue est droite, et ils ont quatre canines à croissance continue ou défenses (deux sur chaque mâchoire).
  • Les jeunes sont de couleur brun roux et marqués de bandes noires horizontales qui disparaissent graduellement.
  • Leur espérance de vie est généralement de 25 ans.
  • Les femelles peuvent avoir d’une à deux portées de 4 à 12 petits (marcassins) par année.

Habitudes et habitat du cochon sauvage envahissant

  • Les cochons sauvages préfèrent les taillis touffus avec lit de rivière ou les zones marécageuses pour se mettre à l’abri et avoir leurs portées.
  • Les cochons sauvages cherchent souvent leur nourriture dans les forêts de conifères et de feuillus qui leur servent de couloir de déplacement.
  • Dans les régions éloignées ou les endroits où l’activité humaine est réduite au minimum, on peut les apercevoir dans les champs ou les zones herbeuses.
  • En raison de leur incapacité à transpirer, les cochons sauvages envahissants sont souvent attirés par les étangs, les ruisseaux et les mares artificielles pour se rafraîchir.
  • Ils sont surtout actifs en soirée et tôt le matin.
  • Les cochons sauvages envahissants peuvent parcourir de grandes distances pour trouver de la nourriture. En hiver, leur domaine vital s’étend sur une superficie de 0,9 à 18,5 km². Il n’est pas rare de voir un domaine vital annuel qui s’étend jusqu’à 50 km².
  • Les cochons sauvages envahissants sont omnivores, mais ils préfèrent les aliments végétaux comme les racines, les tubercules, les tiges de plantes et les glands.
  • Leur odorat très développé les aide dans leur quête de nourriture.
  • Lorsqu’ils courent, ils peuvent atteindre une vitesse maximale de 40 km/h.

Gestion de la population de cochons sauvages envahissants

Depuis 2001, la province est déclarée zone de surveillance des sangliers. À l’heure actuelle, la déclaration qui s’étend à l’ensemble de la province autorise un résident du Manitoba à chasser et à tuer les cochons sauvages envahissants en liberté n’importe où dans la province (à l’exception des parcs nationaux du Mont-Riding et Wapusk) et à n’importe quel moment de l’année. Veuillez consulter la déclaration provinciale qui décrit les restrictions et les conditions applicables à la chasse aux cochons sauvages envahissants.

Toute personne qui abat un cochon sauvage envahissant au Manitoba doit en faire rapport au personnel de l’initiative manitobaine d’alerte aux cochons sauvages dans les sept (7) jours suivant la capture de l’animal et fournir des renseignements, y compris le sexe de l’animal et l’endroit où il a été tué.

Le Manitoba reconnaît que l’éradication des cochons sauvages par des efforts de chasse est peu probable, en raison de leur efficience reproductive et de la manière dont ils se déplacent. La pression de chasse qui ne réussit pas à éliminer tous les animaux d’un groupe (les plus sains) peut provoquer la dispersion des animaux restants, ce qui entraîne davantage de problèmes dans d’autres régions. Les cochons sauvages envahissants qui ont été chassés modifient leur comportement pour éviter la pression de chasse, ce qui rend leur éradication plus difficile. Les chasseurs sont encouragés à récolter des cochons sauvages envahissants seulement lorsqu’ils rencontrent un animal seul. Il est plus avantageux pour nos espèces sauvages indigènes et leur habitat de signaler l’emplacement des troupeaux de cochons sauvages envahissants afin que l’ensemble du groupe puisse être retiré au cours d’une seule activité de piégeage.

L’observation de cochons sauvages envahissants ou d’autres signes de leur présence doit être signalée au personnel de l’initiative manitobaine d’alerte aux cochons sauvages par téléphone au 833 SPOT PIG (833 776-8744) ou en ligne à l’adresse https://squealonpigsmb.org. Le personnel mènera une enquête, et si la présence de cochons sauvages envahissants est confirmée, des enclos de piégeage seront établis pour éliminer les animaux.

Rencontres avec des cochons sauvages envahissants

Si vous tombez sur un cochon sauvage envahissant :

  • tenez-vous à bonne distance de l’animal, surtout s’il y a des porcelets. Les cochons sauvages envahissants peuvent avoir un comportement protecteur envers leurs jeunes;
  • essayez de vous éloigner tranquillement de l’endroit en empruntant le chemin par lequel vous êtes arrivé.

Si un cochon sauvage envahissant vous attaque :

  • essayez de fuir en grimpant sur une structure, un arbre ou un rocher, à une hauteur d’au moins 1,8 mètre au-dessus du sol;
  • si vous n’arrivez pas à vous rendre en lieu sûr pour éviter la charge, essayez de mettre des obstacles entre vous et le cochon pour bloquer la charge;
  • si un contact est établi, essayez de rester debout en vous défendant. Les personnes qui tombent ou sont jetées à terre peuvent subir des blessures plus graves;
  • la plupart des attaques contre des humains prennent fin en moins d’une minute.

Rapport :

  • L’observation de cochons sauvages envahissants ou de preuves de leur présence doit être signalée au personnel de l’initiative manitobaine d’alerte aux cochons sauvages par téléphone au 833 SPOT PIG (833 776-8744) ou en ligne à l’adresse squealonpigsmb.org.
  • Toute personne qui abat un cochon sauvage envahissant au Manitoba doit en faire rapport au personnel de l’initiative manitobaine d’alerte aux cochons sauvages dans les sept (7) jours suivant la capture de l’animal et fournir des renseignements, y compris le sexe de l’animal et l’endroit où il a été tué.