Mpox (variole du singe)
La mpox est causée par le virus de la variole du singe (MPXV), un virus de genre orthopoxvirus lié aux virus de la vaccine, de la variole de la vache et de la variole. Cette maladie peut causer une éruption cutanée douloureuse, une enflure des ganglions lymphatiques, de la fièvre et d’autres symptômes. La plupart des gens s’en rétablissent complètement, mais certains tombent très malades.
Mise à jour – Novembre 2024
Le 22 novembre 2024, le ministère des Aînés et des Soins de longue durée du Manitoba a confirmé son premier cas de variole simienne du clade Ib, qui est également le premier cas de variole simienne du clade Ib au Canada. Ce cas lié à un voyage est associé à une épidémie de variole simienne du clade I en cours en Afrique centrale et orientale. Alors que la variole simienne du clade I n’avait pas été signalée au Canada auparavant, plusieurs cas du sous-clade Ib associés à des voyages ont été enregistrés dans d’autres pays, notamment un cas récent aux États-Unis.
Le 14 août 2024, l’OMS a déclaré que l’éclosion de variole simienne en cours en Afrique constituait une urgence de santé publique de portée internationale en raison de l’augmentation du nombre de cas et de la propagation du nouveau variant clade I à d’autres pays du continent.
Entre-temps, le clade IIb de la variole simienne continue d’être détecté au Canada. Des mises à jour sur l’épidémiologie Mpox (variole simienne) sont disponibles auprès de l’Agence de la santé publique du Canada à l’adresse Canada.ca.
La vaccination peut aider à prévenir l’infection. Lisez ci-dessous pour savoir si vous êtes admissible, où vous faire vacciner et quels sont les autres moyens de réduire vos risques, en particulier si vous prévoyez voyager.
Le MPXV est endémique, c’est-à-dire qu’on le trouve régulièrement, dans différentes régions de l’Afrique centrale ou occidentale. Avant la flambée touchant plusieurs pays en 2022, la mpox était considérée comme une maladie zoonotique (une maladie transmissible entre les animaux et les humains) rare. Une épidémie mondiale de mpox est survenue en 2022-2023 et s’est principalement propagée par contacts avec des personnes infectées.
- Pour plus de renseignements sur la situation de l’épidémie au Canada, veuillez-vous rendre au www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/mpox.html
- Pour plus d’informations sur les tendances mondiales de la mpox, voir: worldhealthorg.shinyapps.io/mpx_global/
La mpox se propage par contacts étroits, ce qui comprend, les contacts physiques, les baisers ou les relations sexuelles. La plupart des cas signalés au Canada et dans le monde sont liés à des contacts étroits ou intimes avec d’autres personnes qui avaient la mpox. Le risque global pour le grand public est faible.
Un vaccin est offert pour aider à prévenir la mpox chez la population qui est plus à risque d’être exposée. Il est important que les personnes qui présentent un risque reçoivent deux doses du vaccin pour une protection maximale. La vaccination est également offerte aux personnes qui ont récemment été en contact à risque élevé avec une personne infectée.
On recommande aux autorités de la santé publique et aux cliniciens du Canada, y compris du Manitoba, d’être vigilants et d’envisager la possibilité d’une infection par la mpox lorsqu’ils examinent des patients qui présentent une éruption cutanée inhabituelle et inexpliquée et d’autres signes cliniques compatibles avec cette maladie (p. ex., fièvre, maux de tête ou lymphadénopathie), en particulier chez des personnes pouvant avoir été exposées au virus et avoir voyagé dans des zones où l’activité de la mpox est plus importante. Les cliniciens sont invités à consulter des spécialistes des maladies infectieuses lorsqu’ils évaluent un cas présumé de mpox.
- Symptômes
- Transmission
- Risque de contracter la mpox
- Diagnostic et dépistage
- Traitement
- Prévention
- Vaccination
- Information pour les personnes infectées à la mpox et celles ayant été en contact avec ces personnes
- Ressources
Symptômes
Les symptômes, généralement semblables à ceux de la grippe, peuvent comprendre :
- de la fièvre;
- des maux de tête;
- des douleurs musculaires;
- des maux de dos;
- des frissons;
- de l’épuisement;
- une enflure des ganglions lymphatiques.
Plusieurs jours après l’apparition des symptômes, une éruption cutanée peut apparaître sur n’importe quelle surface du corps, mais le plus souvent sur le visage, la paume des mains et la plante des pieds. Les lésions traversent quatre stades de progression (lésions maculaires, papuleuses, vésiculeuses puis pustuleuses) avant de se couvrir d’une croûte et de disparaître au bout de deux à trois semaines. Les contacts intimes étroits pendant les relations sexuelles sont considérés comme un facteur de risque, et les lésions peuvent apparaître et se trouver sur les points de contact (p. ex., lésions génitales).
La gravité de la maladie varie en fonction de l’état de santé de la personne infectée, du type d’exposition à la maladie et de la souche du virus infectieux. Il existe deux souches du virus. La souche II (anciennement la souche d’Afrique occidentale), qui avait été constatée dans l’épidémie mondiale de 2022 (principalement causée par le virus de souche IIB), entraîne habituellement une maladie moins grave que la souche I (anciennement la souche d’Afrique centrale). Lors de précédentes flambées épidémiques, la mpox a causé la mort de 0 à 10 % des personnes infectées, les taux de décès observés étant plus élevés chez les personnes infectées par la souche I.
^ Haut de la pageTransmission
La mpox ne se transmet habituellement pas facilement d’une personne à une autre. Selon les données actuelles, la mpox se propage de trois manières :
- de personne à personne :
- un contact direct avec les lésions ou les gales sur la peau (même si elles ne sont pas visibles) ou avec les membranes muqueuses (p. ex., yeux, nez, bouche) d’une personne infectée,
- un contact avec les fluides corporels, comme le sang, la salive et le sperme, d’une personne infectée,
- un contact avec des particules respiratoires, comme en parlant, en respirant, en toussant ou en éternuant (nécessite habituellement un contact en face à face étroit et prolongé [qui dure des heures]),
- un contact d’une personne enceinte infectée à son fœtus en développement par le placenta;
- d’un contact avec des objets contaminés utilisés par une personne infectée (p. ex., vêtements, literie, serviettes et autres objets partagés);
- des animaux aux humains (p. ex., par une morsure ou une égratignure ou par la préparation de viande ou la consommation de viande insuffisamment cuite).
Une personne peut être contagieuse de quatre jours avant l’apparition des symptômes jusqu’à la guérison des lésions cutanées.
^ Haut de la pageRisque de contracter la mpox
Comme c’est le cas dans d’autres pays, la majorité des cas au Canada jusqu’à maintenant touche des hommes qui ont signalé avoir eu des contacts sexuels avec d’autres hommes. Toutefois, il est important de souligner que le risque d’exposition à la mpox n’est pas exclusif à un groupe ou à un milieu. Quiconque a un contact étroit avec une personne qui a le virus peut être infecté et transmettre la mpox, indépendamment :
- du sexe;
- de la race;
- du genre;
- de l’orientation sexuelle.
Diagnostic et dépistage
Les fournisseurs de soins de santé doivent discuter de tous les cas présumés avec un spécialiste des maladies infectieuses afin de coordonner les efforts de dépistage et de traitement de la maladie. Le diagnostic est confirmé par un test PCR réalisé en laboratoire.
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Traitement
La plupart des cas sont résolutifs, ce qui signifie qu’ils n’exigent pas de traitement et guérissent à l’intérieur de deux à quatre semaines. Il n’existe pas de données sur l’efficacité des traitements antiviraux chez les personnes atteintes d’une infection grave causée par la mpox. L’utilisation de ce type de traitement peut toutefois être envisagée au cas par cas.
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Prévention
La mpox se transmet actuellement par contact physique étroit et soutenu. Cela comprend les contacts sexuels.
La vaccination peut protéger les personnes, mais aucun vaccin n’est efficace à 100 %. Il importe de réfléchir aux autres manières de réduire votre risque d’exposition, que vous ayez ou non reçu un vaccin. Pour vous protéger et prévenir une infection à la mpox :
- soyez à l’affût de l’apparition de toute éruption cutanée ou lésion inexpliquée sur vous ou vos partenaires. Dans certains cas, les symptômes peuvent être légers, et certaines personnes peuvent même ne pas savoir qu’elles sont infectées;
- évitez les contacts peau contre peau ou en face à face avec toute personne présentant des symptômes. Évitez particulièrement de toucher toute éruption cutanée;
- restez à la maison si vous êtes malade, et encouragez les autres à en faire de même;
- envisagez de minimiser le nombre de partenaires sexuels que vous avez, reconnaissant que le risque de propagation de la mpox peut être plus élevé par les contacts sexuels anonymes ou avec plusieurs partenaires;
- utilisez une barrière de protection (p. ex., condoms, digues dentaires), reconnaissant qu’une barrière de protection pourrait ne pas suffire pour prévenir tous les types d’exposition à la mpox puisque l’éruption cutanée peut apparaître sur d’autres parties du corps;
- les condoms aident également à prévenir d’autres infections transmissibles sexuellement;
- pratiquez régulièrement une bonne hygiène des mains en vous lavant les mains avec du savon et de l’eau pendant au moins 15 secondes ou en utilisant un désinfectant pour les mains à base d’alcool;
- nettoyez et désinfectez les objets et les surfaces qui sont régulièrement touchées (p. ex., poignées de porte, téléphones, comptoirs) à l’aide de désinfectants ménagers courants;
- ne partagez pas d’articles personnels (p. ex., serviettes, literie, brosses à dents, jouets sexuels) avec d’autres personnes;
- faites-vous vacciner si vous êtes admissible.
Renseignements supplémentaires : Safer Sex, Social Gatherings and Mpox (Centers for Disease Control and Prevention) (en anglais seulement)
Mpox : Conseils à l’intention des voyageurs (Gouvernement du Canada)
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Vaccination
Imvamuneᴹᴰ est le nom du vaccin contre le virus de la mpox. Santé Canada a approuvé l’utilisation de ce vaccin chez les adultes qui sont considérés comme étant à risque élevé d’être exposés à la mpox.
Imvamuneᴹᴰ peut être utilisé de deux façons différentes :
- avant l’exposition à la mpox, ce qui s’appelle la prophylaxie préexposition. La vaccination avant l’exposition au virus peut aider à se protéger contre la mpox;
- après l’exposition à la mpox et avant de présenter des symptômes, ce qui s’appelle la prophylaxie post-exposition. Si le vaccin est administré peu après l’exposition à la mpox, il peut aider à prévenir la maladie ou à l’atténuer.
De l’information additionnelle sur Imvamuneᴹᴰ et la vaccination se trouve dans la fiche d’information sur le vaccin contre la mpox. Les Manitobains peuvent également communiquer avec le bureau de la santé publique de leur région, avec Health Links – Info Santé (au 204 788-8200 ou, sans frais, au 1 888 315-9257) ou encore avec leur fournisseur de soins de santé s’ils ont des questions sur la vaccination contre la mpox.
Admissibilité à la prophylaxie préexposition
Les personnes suivantes sont admissibles au vaccin contre la mpox :
- cisgenres, transgenres ou bispirituelles qui s’identifient comme appartenant à la communauté d’hommes gais, bisexuels ou ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (communauté gbHARSAH) et qui répondent à au moins un des critères suivants :
- avoir reçu un diagnostic d’infection transmissible sexuellement au cours de la dernière année,
- avoir eu au moins deux partenaires sexuels dans les 90 derniers jours,
- avoir fréquenté des établissements destinés aux rapports sexuels (p. ex., saunas ou clubs de sexe) ou prévoir de le faire,
- avoir eu des rapports sexuels anonymes dans les 90 derniers jours (p. ex., en utilisant des applications ou des sites en ligne, ou en participant à des rassemblements formels ou informels) ou prévoir de le faire,
- avoir participé à l’industrie du sexe, comme travailleur ou comme client, ou prévoir de le faire;
- toute personne ayant eu des rapports sexuels avec une des personnes décrites ci-dessus;
- les personnes qui s’identifient comme des travailleurs du sexe, peu importe leur sexe ou leur genre;
- les personnes qui travaillent ou font du bénévolat dans des établissements de commerce du sexe où les travailleurs peuvent être en contact avec des objets ou du matériel susceptibles d’être contaminés par la mpox en l’absence d’équipement de protection individuel;
- les individus pratiquant le tourisme sexuel, indépendamment du sexe, du sexe assigné à la naissance ou de l’orientation sexuelle;
- les individus qui prévoient de vivre n’importe lequel des scénarios ci-dessus.
Il est recommandé de recevoir deux doses de vaccin aux fins de la prophylaxie préexposition, administrées à 28 jours d’intervalle. Si plus de 28 jours se sont écoulés depuis la première dose, il est toujours possible de recevoir la seconde dose. Les deux doses font partie d’une série primaire du vaccin Imvamuneᴹᴰ.
Le vaccin est offert dans des collectivités un peu partout dans la province. Les personnes admissibles à l’immunisation préventive peuvent prendre rendez-vous en communiquant avec leur bureau local de la santé publique, du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30. Si vous avez besoin d’aide pour savoir quel est le bureau de santé publique de votre région, téléphonez à Health Links – Info Santé (204 788-8200 ou, sans frais, 1 888 315-9257).
Admissibilité à la prophylaxie post-exposition
Les personnes sont admissibles si elles ont été en contact étroit à risque élevé avec un cas confirmé ou présumé de mpox. Même si vous avez déjà reçu une dose du vaccin Imvamuneᴹᴰ pour une prophylaxie préexposition, vous pouvez être admissible à une deuxième dose à des fins de prophylaxie post-exposition.
Si vous avez eu un contact étroit avec un cas confirmé ou probable de mpox, communiquez avec votre bureau local de la santé publique ou avec Health Links — Info Santé (au 204 788-8200 ou sans frais au 1 888 315-9257).
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Information pour les personnes infectées à la mpox
Les personnes qui présentent des symptômes de la mpox doivent s’adresser à leur fournisseur de soins de santé et éviter tout contact avec d’autres personnes afin de prévenir la propagation de cette infection. Pour en savoir plus, consultez la fiche d’information sur la gestion des cas et des contacts – Variole du singe.
Pendant la période de contagion (du début des symptômes jusqu’à la résolution de l’éruption cutanée), les personnes infectées doivent suivre les règles suivantes :
- demeurer à la maison et s’isoler dans une pièce séparée des autres membres du foyer (p. ex., une toilette distincte et une pièce privée pour dormir); s’il n’y a pas d’endroit pour s’isoler, s’adresser aux responsables de la santé publique pour discuter d’autres options;
- éviter de toucher d’autres personnes, ce qui comprend les rapports sexuels. Une fois qu’elles ne sont plus considérées comme contagieuses, les personnes infectées doivent inclure le port du condom dans toutes les activités sexuelles pendant 12 semaines;
- éviter tout contact avec les personnes à risque plus élevé de contracter la mpox grave, y compris les personnes immunodéprimées, les femmes enceintes et les enfants de moins de 12 ans;
- éviter les endroits couramment utilisés par les autres membres du foyer, lorsque c’est possible. Les surfaces et les objets des aires communes auxquelles les personnes infectées ont accès doivent être adéquatement nettoyés et désinfectés;
- porter un masque bien fait et bien ajusté (dans les lieux qu’elles partagent avec d’autres personnes);
- couvrir les lésions (p. ex., pantalons longs, manches, pansements);
- éviter de partager des objets, ou d’exposer d’autres personnes à des vêtements, à des serviettes, à de la literie, à des linges ou à d’autres matériaux que les personnes infectées ont utilisés ou portés. Sauf s’ils ne sont pas en mesure de le faire, les cas doivent être responsables de la manipulation et du lavage de leurs vêtements, de leur literie, de leurs serviettes, etc. Ils doivent également s’occuper de la manipulation et du lavage de leurs ustensiles et de leur vaisselle;
- adopter une bonne hygiène des mains (les laver avec de l’eau et du savon pendant au moins 15 secondes, ou utiliser un désinfectant pour les mains à base d’alcool) et se servir d’un mouchoir ou de leur coude pour couvrir la toux et les éternuements;
- si elles allaitent, elles doivent obtenir des conseils auprès de leur fournisseur de soins de santé;
- éviter tout contact avec les animaux, y compris les animaux domestiques;
- ne sortir de leur isolement que pour l’obtention de soins médicaux urgents ou toute autre urgence semblable;
- appeler leur fournisseur de soins de santé à l’avance si elles ont besoin de ses services et lui mentionner qu’elles présentent des symptômes de la mpox pour éviter d’exposer d’autres personnes au virus. Porter un masque de qualité bien ajusté et couvrir les lésions à l’aide de vêtements ou de pansements.
Information pour les personnes ayant été en contact étroit avec des cas de mpox
Les responsables de la santé publique aviseront toutes les personnes ayant été en contact étroit et fourniront de l’information sur la surveillance des symptômes, y compris la fièvre, les frissons, l’enflure des ganglions lymphatiques et les éruptions cutanées, pendant 21 jours après la dernière exposition à la personne infectée. Les personnes exposées n’ont pas besoin de s’isoler (quarantaine) si elles ne présentent pas de symptômes. En cas de symptômes, les personnes exposées doivent s’isoler à la maison et suivre les directives appropriées afin d’éviter la transmission aux autres.
Règles à suivre par toutes les personnes ayant été en contact avec des cas de mpox :
- Adopter une bonne hygiène des mains (les laver avec de l’eau et du savon pendant au moins 15 secondes, ou utiliser un désinfectant pour les mains à base d’alcool) et se servir d’un mouchoir ou de leur coude pour couvrir la toux et les éternuements. Envisager de porter un masque bien ajusté en présence d’autres personnes dans les espaces intérieurs fermés;
- Limiter leurs contacts avec le cas suspect si elles vivent sous le même toit que lui, éviter de dormir dans le même lit que lui et porter un masque dans les espaces communs;
- Ne pas donner de sang, de cellules, de tissus, de lait maternel, de sperme, ou d’organes pendant les 21 jours suivant la dernière exposition;
- Éviter tout contact sexuel pendant la période de surveillance;
- Éviter les interactions non essentielles dans les milieux intérieurs fermés avec ceux qui présentent des risques plus élevés de contracter la mpox grave, y compris les milieux collectifs (p. ex., foyers de soins personnels, résidences assistées), les personnes immunodéprimées, les femmes enceintes et les jeunes enfants. Si des interactions sont inévitables, envisager de porter un masque médical bien ajusté dans ces milieux. Consulter les professionnels de la santé au travail sur place s’il s’agit d’un milieu à risque élevé, comme un établissement de soins de santé ou un milieu collectif (p. ex., foyers de soins personnels, résidences assistées);
- Afin d’éviter que le virus se propage aux animaux, y compris les animaux domestiques, le bétail et les animaux sauvages, demander à quelqu’un d’autre de prendre soin de leurs animaux. Si cela n’est pas possible, porter un masque médical et des gants bien ajustés près des animaux. Pratiquer une bonne hygiène des mains (les laver avec de l’eau et du savon pendant au moins 15 secondes, ou utiliser un désinfectant pour les mains à base d’alcool) avant et après le contact avec l’animal ou les articles avec lesquels il a été en contact, et avant de mettre des gants et de les enlever;
- Si des symptômes apparaissent, s’isoler à la maison et suivre les consignes ci-dessus pour prévenir la propagation de la maladie. Aviser la santé publique ou Health Links – Info Santé au 204 788-8200 ou, sans frais, au 1 888 315-9257 de l’apparition de symptômes. Toute personne symptomatique doit faire l’objet d’une évaluation médicale. Il est recommandé d’appeler son fournisseur de soins de santé à l’avance pour l’avertir de l’apparition de symptômes à la suite d’une exposition à la mpox pour éviter que d’autres personnes soient exposées au virus. Porter un masque de qualité bien ajusté et couvrir les lésions à l’aide de pansements.
Ressources du ministère de la Santé
Pour le public
- Mpox – What you need to know, Sunshine House
- Mpox – What you need to know – affiche, Sunshine House
- Mpox – infographie, Agence de la santé publique du Canada (en anglais seulement)
- Fiche d’information sur la gestion des cas et des contacts – Mpox (août 2024)
- Fiche d’information sur le vaccin contre la mpox (août 2024)
À l’intention des fournisseurs de soins de santé (en anglais seulement)
- Letter to Health Care Providers Re: Mpox Update #5 (en anglais seulement)
- Letter to Health Care Providers Re: Mpox Update #4 (en anglais seulement)
- Letter to Health Care Providers Re: Mpox Update #3 (en anglais seulement)
- Letter to Health Care Providers Re: Mpox Update #2 (en anglais seulement)
- Letter to Health Care Providers Re: Mpox Update (en anglais seulement)
- Mpox (Orthopoxvirus) Protocol (en anglais seulement)
- Mpox (Imvamune) Vaccine Quick Reference Guide (en anglais seulement)
- CCNI – Orientations provisoires sur l’utilisation d’Imvamuneᴹᴰ
- ACMTS – Le técovirimat dans le traitement de la mpox de l'humain
Autres ressources
- Agence de la santé publique du Canada – mpox
- Centres for Disease Control and Prevention – Monkeypox
- Organisation mondiale de la Santé – mpox
Lutte contre les maladies transmissibles |